1. |
Au vent des idées
04:05
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Quand le jour porte son attention
Sur mon petit intérieur
Sur ma route il fait tourner
autour de moi, comme feuille au vent
Des idées qui volent et qui virevoltent
Qui me disent des choses
Comme: continue ton chemin, tes saisons
Tu sais où aller
Au vent des idées
C’est alors que le trottoir
M’emporte profond dans mon cerveau
Je déambule dans ses méandres mystérieux
En compagnie des idées qui volent
Qui virevoltent, qui me disent des choses
Comme: continue ton chemin, tes saisons
Va là où tu veux
Au vent des idées
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2. |
Soleil levant
02:50
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Battre le pavé
M’improviser un itinéraire dans l’univers
Même si le mien ne fait que quelques rues
Et quelques avenues
Entre un café et une bonne conversation
Refaire le monde une fin à la fois
Et toi, et toi soleil levant
Donne-moi, donne-moi
Donne-moi tout ce qu’il faut
Tout ce qu’il faut
Tout ce qu’il faut et repartir
L’échine droite et les épaules
Bien détendues
Tout fin prêt à parcourir
l’inattendu
Et toi, et toi soleil levant
Donne-moi, donne-moi
Donne-moi tout ce qu’il faut
Et toi, et toi soleil levant
Donne-moi, donne-moi
Donne-moi tout ce qu’il faut
Au petit jour rien ni personne,
Ni ne crie, ni ne klaxonne
Chante le silence
Qui chante son départ
Et toi, et toi soleil levant
Et toi, et toi soleil levant…
Donne-moi tout ce qu’il faut
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3. |
Dormir dans l'auto
03:28
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Le jour s’éveille sur ma voiture
Et sur toutes mes courbatures
L’aube trace aux crayons de bois
Multiples formes qui se déploient
Ouvrir l’œil, bouger l’orteil
Une prière au soleil
Ainsi la fin de la dormance
Et le début de l’espérance
Je tire mon corps à la verticale
Des talons jusqu’aux cervicales
Je m’appuie sur la portière
Et sur mon café d’hier
Je m’accroche à l’importance
De ma tasse et de son anse
Je simule un peu d’amplitude
La vie est belle mais parfois rude
Dormir dans l’auto…
Tu as marqué bien comme il faut
Les parois de mon cerveau
Combien lent fut cet escargot
À décoder les signaux
Le silence a ses limites
Des conséquences sur la suite
L’amour requiert des aptitudes
Les miennes sont en désuétude
Dormir dans l’auto…
Le temps emporte dans sa caisse
Les années à toute vitesse
Laissant pour note de service
De mieux aimer sans artifice
Tu n’es plus là qu’en ton absence
Ça me glace le sang quand j’y pense
Quand forcément la nuit tombe
Sur ma déroute profonde
La vie est belle mais parfois rude
Dormir dans l’auto…
Je parle peu et seulement
Qu’à quelques services au volant
Je fais aussi de l’insomnie
Sur quoi j’étends mes rêveries
Je roule et vide les réservoirs
De ma bagnole et de ma mémoire
Cette mémoire tu la subjugues
La vie est belle mais parfois rude
La vie est belle mais parfois rude
Dormir dans l’auto…
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4. |
Joie
03:11
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Voilà qu’en nous c’est comme en mai
Quand une joie vient traverser
Au plus profond de soi
Les parois du silence
C’est un fracas qui assourdit
En aucun cas pareil au bruit
C’est du diamant liquide
Qui mouille les pupilles
À tout hasard n’est-elle en fait
Qu’une vapeur en moi qui naît
D’une abyssale vague
Qui monte droit au cœur,
Pulvérisée
Dis-moi par où s’infiltre-t-elle
A-t-elle un code, une passerelle à elle
De quelle monarchie est-il question ici
C’est de la joie, c’est de la joie
Tu es la joie en moi
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5. |
Oh no !!!
02:39
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6. |
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Je te connais mieux
Mieux que je me connais moi
Comment tu fonctionnes
Je sais mieux que personne
Rien ne peut plus m’empêcher
De penser comme toi
Ça fait presque peur
C’est comme de loger en toi
On est si bien tous les deux
toi et moi
On est si bien tous les deux
toi et moi ensemble
Rien ne manque à personne
Tant que personne ne comble ce rien
Dans ma tête résonne
l’écho de toi
J’entends, j’entends
Tout ce qui joue dans ta tête
J’entends tout ce qui joue
J’entends tout ce qui joue
J’entends tout ce qui joue
Dans ta tête…
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7. |
Pendu aux étoiles
03:36
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Ainsi tous les bruits nous séparent
Tout le boucan, tout le tintamarre
Plus le ciel il s’obscurcit
Plus le ciel il nous réunit
Pendu aux étoiles
Comme suspendu à tes lèvres
J’entends ton silence
On a le même, on a le même, le même
Et à bout de vocabulaire
Tout comme à bout du terme parfait
Je n’use plus des maxillaires
En montant tout droit vers le ciel
Me pendre aux étoiles
Comme suspendu à tes lèvres
J’entends ton silence
On a le même, on a le même
Et je l’aime
Pendu aux étoiles
Comme suspendu à tes lèvres
J’entends ton silence
Pendu aux étoiles
Comme suspendu à tes lèvres
J’entends ton silence
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8. |
Avec des fleurs
03:11
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Tu ne tueras plus jamais
Plus jamais plus le temps
qu’avec des fleurs
Tu arrêteras le sang
les brûlures et le hoquet
Tu prendras le vent
Jamais qu’avec des voiles
Tout comme on prend
Tout comme on part en mer
Pour s’enfuir de
la guerre
En catastrophe, limitrophe
De sa propre peur
Je prendrai
le vent
Jamais qu’avec
des voiles
Je prendrai
le vent
jamais qu’avec
des voiles
Le vent jamais qu’avec des voiles
Quand les contours
de mon âge
Seront tout tracés
Quand j’en saurai
mais tout juste un peu plus
Je prendrai le temps
Jamais qu’avec des fleurs
Jamais, jamais
Tu aimeras la vie
Comme un vampire aime le sang
Tu aimeras le temps
Comme un vampire aime la nuit
Et je ne tuerai plus
Jamais qu’avec des fleurs
Et je ne tuerai plus
Jamais qu’avec des fleurs
Non jamais qu’avec des fleurs
Non jamais qu’avec des fleurs.
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9. |
Hiatus
02:36
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10. |
Il faut s'accorder
04:08
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Si tu passes dans mon quartier
Viens avec moi flotter
Garder notre cerveau hors de l’eau
Et partager une éternité temporaire
Au milieu d’une quinze pieds chauffée
À l’épicentre de l’après-midi
Je flotte dans ma Californie
En dessous de l’arrivée des avions
Sous les avions à réaction
Qui en provoquent tout en moi profond
Comme une âme sensible aux vibrations
Comme une âme soumise à ses convictions
C’est dans l’odeur de kérosène
Que je m’applique une quelconque crème
Contre tous les rayons ultraviolets
Contre les ultra-violences
Voilà qui est bien fait
Je me crée une toute petite
Toute petite Californie
Il faut s’accorder en genre et en nombre
Même dégenré, même dénombré
Il faut s’accorder
Et je vois que les trains d’atterrissage
M’assurent contre les amerrissages
Dans ma toute ronde quinze pieds chauffée
Habiter aux abords des aéroports,
Surtout y pratiquer quelques sports
Comporte quelques difficultés
Et je flotte pour ne pas couler
Je me crée une toute petite
Une toute petite Californie
Il faut s’accorder en genre et en nombre
Même dégenré, même dénombré
Si tu passes dans mon quartier
Viens avec moi flotter
Garder notre cerveau hors de l’eau
Et partager une éternité temporaire
Il faut s’accorder
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